Grégory Louyest

L’opposition est caractérisée par l’alternance de phases d’attente (déplacements, préparation d’attaque…) et de phases d’échanges. Cette observation permet de conclure que nous sommes ici en présence d’une activité de type intermittente dont la durée des différentes phases varie en fonction de l’adversaire et du niveau de pratique. 

 

 

La « distance de compétition » est un autre indicateur fondamental à prendre en compte dans la définition de l’effort en boxe. Nous pouvons donc en déduire que le combat est « fractionné » en 3 blocs de 3’, eux-­‐mêmes constitués de contraintes intermittentes (correspondance avec le déroulement du combat : Attente/Echange/ Attente) et que ces 3 séquences sont entrecoupées d’une minute de récupération (passive).

 

 

3 fois 3 minutes de combat soit 9’ de présence sur le ring. Une fréquence cardiaque moyenne de l’ordre de 85% de Fc max; une lactatémie moyenne comprise entre 9 et 15 mmol/L en fonction de l’évolution du combat; de 70 à 180 actions très brèves et explosives (déclenchement d’une attaque, liaisons defense / attaque, changements de direction au niveau des appuis…); de 4 à 7 minutes passées dans des intensités très élevées (>90% Fc max soit >90% proche de VO2max); des durées d’effort très variables au niveau offensif mais inférieures à 8 secondes, les plus intenses étant évidemment les plus courtes et des durées de pauses ou d’attentes comprises entre 2 et 8 secondes.

 

 

Importance du travail de vitesse / vivacité; Importance de placer quelques « impacts lactiques » au cours de certaines séquences de travail. Pour mieux tolérer l’acidose musculaire engendrée par la participation du métabolisme anaérobie lactique.

 

 

L'entraîneur doit être capable d'identifier les qualités physiques requises pour sa discipline sportive et d'en estimer leur importance relative.

 

C' EST L'ANALYSE DE TÂCHE.